La jambe et le genou sont des parties du corps qui peuvent se blesser et subir de nombreux traumatismes. Pour les soigner, la chirurgie peut être la meilleure solution. Nous faisons le point sur 4 opérations de la jambe et du genou analysées en détail.
L’opération du ligament croisé
Les ligaments du genou peuvent subir des ruptures à cause de traumatismes divers. Dans la majorité des cas, il est nécessaire d’avoir recours à la ligamentoplastie, qui est l’une des chirurgies du genou les plus souvent pratiquées en France. Il est d’ailleurs facile de trouver une clinique à Paris pour une opération du ligament croisé, car de nombreux chirurgiens orthopédistes pratiquent cette intervention dans la capitale. Il existe un grand nombre de techniques non invasives pour le traitement de ce type de blessure. Il faut savoir que les ligaments croisés assurent la stabilité du genou. Il y a deux ligaments croisés, antérieur et postérieur, qui forment un X au niveau du milieu de l’articulation, juste entre le fémur et le tibia.
Le ligament croisé antérieur (LCA) est dirigé vers le haut, l’arrière et l’extérieur, tandis que le ligament croisé postérieur est oblique et dirigé vers le bas, l’avant et l’extérieur. C’est le LCA qui est le plus souvent sujet à des traumatismes à cause de sa fragilité. Il peut s’agir d’une rupture partielle ou totale, et toucher un ou deux ligaments à la fois. La ligamentoplastie du genou se fait en plusieurs étapes, sous anesthésie locorégionale ou générale, à la suite d’une consultation auprès d’un anesthésiste. Quel que soit le tendon prélevé pour la réparation du ligament du genou abîmé, dans la majorité des cas, l’opération se déroule par arthroscopie.
Le chirurgien doit introduire un arthroscope équipé d’une caméra dans l’articulation afin de visualiser la rupture du ligament et vérifier s’il existe des lésions associées. Ensuite, le chirurgien procède à la réparation proprement dite à l’aide de petits instruments. Il incise la partie du tendon à prélever dans le but de le placer dans le genou, à l’emplacement de la rupture du ligament. Le tout est fixé au moyen de vis résorbables dans un tunnel du fémur et dans un autre du tibia. En tout l’opération des ligaments croisés dure environ une heure tandis que la durée de l’hospitalisation est de trois jours en moyenne. Après l’opération, la plaie est pansée et ce pansement doit être conservé pendant dix jours.
Les lésions méniscales
Il s’agit d’une blessure caractérisée par une vive torsion qui provoque la déchirure de certains tissus du genou, plus précisément au niveau du cartilage caoutchouteux protégeant le tibia du fémur. La déchirure du ménisque provoque des douleurs, un gonflement, une raideur ainsi que des difficultés à étendre le genou. Pour traiter cette blessure, le médecin peut prescrire du repos, l’application d’une poche de glace, la prise d’antalgiques ainsi que des séances de kinésithérapie. Si tous ces traitements n’apaisent pas les douleurs, une intervention chirurgicale peut être programmée. Les lésions méniscales peuvent être soignées grâce à une intervention chirurgicale.
Cette dernière est par ailleurs une solution souvent incontournable, car les ménisques sont mal vascularisés et ont du mal à cicatriser. Une lésion instable aura du mal à guérir de façon spontanée. Si la lésion est stable, un traitement médicamenteux est envisageable dans un premier temps. En cas de lésion instable, la chirurgie sera proposée. Le but de l’opération sera alors de soulager les douleurs, les blocages, les gonflements et permettre au patient de marcher à nouveau normalement.
La chirurgie méniscale se fait sous arthroscopie en réalisant deux petites incisions de 5 mm chacune à l’avant du genou. Une minuscule caméra est introduite par l’une d’entre elles afin d’avoir une vue d’ensemble de l’articulation et notamment de la lésion méniscale. De très petits instruments sont introduits par l’autre incision pour réaliser le geste chirurgical. Selon le type de lésion, il y a deux procédures envisageables, mais dans tous les cas, l’objectif reste le même : garder le plus de ménisque possible.
Périostite tibiale : opération possible, mais rare
La périostite tibiale est une douleur causée par une sollicitation excessive le long du tibia, des muscles, du tendon et du tissu osseux. Les athlètes sont le plus souvent victimes de cette blessure lors d’une intensification ou d’un changement de leur programme d’entraînement. La périostite tibiale se manifeste principalement par des douleurs au niveau de la jambe. Pour la traiter, le médecin peut proposer du repos, l’application d’une poche de glace ainsi qu’un traitement par analgésiques. La chirurgie doit être envisagée si le traumatisme est récalcitrant.
La procédure chirurgicale se déroule comme suit : le chirurgien procède à la palpation et à la rétroaction biologique afin de localiser la zone à traiter. Il marque ensuite la zone proprement dite avant d’y appliquer du gel. Il faut ensuite appliquer le gel de couplage dans le but de transmettre les ondes de choc au tissu et d’appliquer ces ondes. La procédure consiste en la libération d’ondes de choc radiales ou focalisées au niveau de la zone qui en a besoin en veillant à maintenir l’applicateur sur la peau de manière ferme.
Le pontage d’une artérite de jambe
Il existe deux types de pontage d’une artérite de jambe, à savoir le pontage chirurgical et le pontage percutané. Ce dernier est une technique pionnière en chirurgie vasculaire et radiologie interventionnelle. Selon les premiers résultats, le temps de récupération serait diminué et la cicatrice à peine visible. Pour effectuer le pontage percutané, il faut utiliser des matériaux similaires à ceux utilisés pour l’incision chirurgicale, ce qui permet de garantir la compatibilité et même une complémentarité entre les deux approches.
Contrairement au pontage chirurgical, le pontage percutané ne nécessite qu’une anesthésie locale, avec une légère sédation. Il n’y a pas d’incision à faire, car une ouverture de 3 mm suffit à faire passer le stent recouvert de plastique PTFE et permettant la dérivation du sang d’un terrain vasculaire à un autre. Le pontage d’une artérite de jambe doit être réalisé sur un patient à jeun et la prise en charge commence au cours de l’heure précédent l’intervention chirurgicale proprement dite.