De cause encore méconnue et sans traitement curatif, La maladie d’Alzheimer est une pathologie souvent liée à la vieillesse qui a un impact majeur sur la santé publique.
En effet, chaque année, des millions de nouveaux cas sont recensés par l’Organisation Mondiale de la Santé.
Chez les personnes atteintes de cette maladie, les cellules du cerveau meurent en continu, leur faisant ainsi perdre à la fois, ses aptitudes cérébrales et son autonomie.
Afin de mieux comprendre la maladie d’Alzheimer, allons à la découverte des symptômes principaux constatés chez les patients qui en sont atteints et des mesures d’accompagnement appropriées à leur égard en vue d’amoindrir les conséquences de ce mal.
Qu’est-ce qu’Alzheimer ?
Principale cause de démence chez l’être humain, la maladie d’Alzheimer est une dégradation progressive des cellules nerveuses (ou neurones) ayant pour conséquence la destruction de la mémoire et de certaines autres fonctions mentales importantes.
Elle est à ce jour incurable mais il a été constaté avec le temps que de nombreux facteurs favorisent son apparition chez l’humain. Au nombre de ceux-ci, on peut évoquer :
- la propension naturelle à contracter des maladies cardiovasculaires
- le mauvais traitement de l’hypertension artérielle ou des accidents vasculaires cérébraux
- le taux élevé de cholestérol ou de sucre dans le sang
- le surpoids et l’obésité
- Des facteurs environnementaux comme la prise de tabac, d’alcool ou encore de certains médicaments et même la pollution.
Ainsi, la maladie d’Alzheimer peut s’inviter de façon subtile dans votre quotidien pour plusieurs raisons. Il est donc important d’en connaître les symptômes pour une prise en charge rapide afin de limiter les dégâts.
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Les manifestations de l’Alzheimer
Alzheimer est une pathologie neurodégénérative affectant le cerveau et se manifestant de diverses manières. Ces derniers sont souvent pour les proches du malade les signes annonciateurs d’un état inhabituel, poussant souvent à consulter un médecin neurologue.
En effet, c’est lui seul qui est le mieux habilité à mettre en place une prise en charge adaptée aux besoins du malade. Dans tous les cas, les symptômes annonciateurs de la maladie d’Alzheimer sont de 4 ordres à savoir : cognitifs, comportementaux, psychologiques et autres.
Les troubles du langage
Chez une personne atteinte d’Alzheimer, l’expression de la parole n’est plus fluide. En effet, les mots pour énoncer ses idées ne lui viennent pas systématiquement comme auparavant. Cette aphasie constitue en général, l’un des premiers signes forts de la maladie.
La confusion mentale et les difficultés à se concentrer
Par la suite, les objets, les habitudes, les gestes, et toutes ses connaissances d’autrefois, semblent étrangers au malade. Cette situation est souvent assortie d’étourderie et même d’élucubrations avec une incapacité à faire des calculs basiques.
La désorientation et l’incapacité à créer des souvenirs ou à reconnaître des objets courants
Ces changements tournés vers la perte d’aptitude vont au fur et à mesure se répercuter sur tous les aspects de la vie du malade. En plus de ne pas pouvoir résoudre des problèmes basiques de la vie quotidienne, ni reconnaitre ses proches, s’habiller, participer aux activités, ou même raisonner normalement, il montrera des troubles comportementaux destinés à l’isoler de plus en plus.
Les symptômes d’ordre comportemental
Dans presque tous les cas, le malade d’Alzheimer expérimente des modifications dans sa personnalité. Très agressif, irritable, agité et fébrile, il a du mal à réaliser ses propres soins. Son humeur est très changeante et caractérisée par un mécontentement général, de l’apathie ou de la colère.
Les symptômes d’ordre psychologique
La maladie d’Alzheimer peut ouvrir la porte à la dépression, la paranoïa et même les hallucinations. Le sujet peu entouré peut également à la longue s’isoler ce qui renforcera ces troubles. Sa perception de la réalité étant déformée, il manque de retenue ce qui peut l’amener à des comportements déviants et associables.
Toutes ces conséquences liées la maladie sont indispensables à connaître par les prochesafin de mieux aider la personne souffrant d’Alzheimer, état irréversible, mais pouvant être amélioré par la prise de mesures adaptées en vue d’une optimisation de la qualité de vie du malade.
Comment accompagner une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer ?
Le caractère évolutif de l’Alzheimer ajouté au manque de remède rendent difficile la prise en charge des malades. Afin de ralentir le déclin cognitif, une observance de la prescription médicale couplée à la pratique quotidienne d’activités visant à stimuler les capacités du malade s’impose.
En effet, la prise de médicaments va contribuer à préserver les facultés cérébrales. Mais pour davantage freiner la progression de la maladie, des moyens autres que la médication sont recommandés.
De plus, les difficultés de langage et de mémoire conduisent le malade à s’isoler et il devient alors primordial, de lui fournir des bases essentielles à sa communication.
A cet effet, vous pouvez utiliser des notes de rappel ou mettre à sa disposition un aide-mémoire personnalisé tel un téléavertisseur ou encore un agenda.
Rendez-vous également attentif à ses besoins.
Engagez l’échange avec lui, de sorte à susciter l’intérêt de participer à une activité interactive. Au départ, il faudra répéter suffisamment l’exécution des activités quotidiennes comme la douche, l’habillage. Ensuite vous pourriez corriger progressivement les comportements secondaires à la maladie.
Il arrive souvent que l’absence de mots rende difficile la communication avec le malade. Vous devrez donc apprendre à saisir le sens des expressions du visage et autres positions qui voileraient bien souvent une attente chez le malade.
Veuillez aussi à la pratique d’activité physique afin de lui donner les chances d’éviter une dépendance complète à venir lorsque le stade de la maladie avancera.
Remarquons enfin que, pour une prise en charge optimale de ces malades vulnérables et souvent dépendants, il existe des centres spécialisés, structures travaillant en étroite collaboration avec des professionnels de la santé, en vue d’offrir des soins adaptés.
Cela se fait aussi bien à domicile que dans la structure d’accueil, et il y a possibilité d’effectuer aussi bien de longs séjours, qu’une prise en charge relativement courte.
