Vous avez l’impression d’être constamment ballonné ou avez du mal à aller à la selle ? Il y a de fortes chances que vous soyez constipé. L’envolée spectaculaire des ventes de laxatifs constatée ces derniers mois fait de la constipation un symptôme récurrent. 3 à 5 % de la population adulte européenne en souffriraient régulièrement. Alors, comment lutter contre la constipation ?
Quels sont les différents types de constipation qui existent ?
La constipation se définit comme le fait d’éprouver des difficultés à évacuer les matières fécales. On dit également qu’une personne est constipée, lorsqu’elle n’arrive pas à aller à la selle au moins trois fois par semaine. Souvent occasionnelle, la constipation devient chronique quand elle dure plus de six mois. On distingue principalement trois sortes de constipation ; la fonctionnelle, la secondaire et l’iatrogène.
La constipation fonctionnelle
La constipation fonctionnelle n’a pas d’origine organique. Encore qualifiée de primaire, elle est la plus fréquente et est généralement chronique. La constipation fonctionnelle se traduit par de gros efforts au cours des défécations, des sensations de blocage ou d’obstruction anales, ou la dureté des selles. Certains épisodes peuvent être accompagnés de douleurs abdominales. La constipation fonctionnelle provient de la sédentarité, de la perturbation des réflexes du côlon, d’une dystonie neurovégétative, ou encore de mauvaises habitudes alimentaires.
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La constipation secondaire
On dit qu’une constipation est secondaire lorsqu’elle est le symptôme d’une autre pathologie. Les plus courantes sont le cancer de côlon, la maladie de Crohn, la tuberculose intestinale, la maladie de Hirschsprung. Les mégacôlons d’origine endocrinienne peuvent aussi entraîner la constipation chez certains sujets.
La constipation iatrogène
Elle est une constipation découlant des effets secondaires d’un médicament que vous avez pris. Sont concernés les analgésiques, les antidépresseurs, les antipsychotiques, les antihypertenseurs, ou encore les diurétiques.
Comment traiter ce trouble ?
La prise en charge de la constipation dépend de sa nature. La forme secondaire est la plus simple à guérir. Elle disparaît au même moment que la pathologie dont elle est tributaire. Le traitement de la constipation fonctionnelle nécessite l’observation de plusieurs règles. Nous vous conseillons par exemple de vous soulager dès que vous en ressentez l’envie. Le contraire augmente, à la longue, la tolérance de votre rectum à l’encombrement des matières fécales, ce qui peut lui être nuisible.
La pratique d’activités physiques et sportives est importante dans la prise en charge de la constipation primaire. Elles facilitent la digestion et stimulent le colon dans son fonctionnement. L’alimentation est essentielle dans le traitement de la constipation fonctionnelle. Les fibres insolubles doivent y occuper une place de choix. Leur consommation en quantité augmente le poids des selles, ce qui déclenche plus rapidement l’envie de se soulager. Ces fibres sont disponibles au niveau des féculents, des fruits et de certains légumes, des oléagineux, mais surtout des céréales. Nous vous recommandons d’éviter cependant le lait entier. Il est en effet préférable d’opter pour la forme écrémée. Il faut toutefois faire attention aux apports caloriques de tous ces aliments pour ne pas prendre du poids.
En fait, la constipation fonctionnelle est la conséquence directe du ralentissement du transit intestinal. Pour le stimuler, buvez beaucoup d’eau et mangez à des heures régulières. Il existe d’autres façons de traiter la constipation. La prise de laxatifs par exemple permet de régler ces troubles digestifs lorsqu’ils sont passagers. Il n’est cependant pas opportun d’y recourir de façon prolongée. Enfin, faites la rééducation du réflexe de défécation en allant aux toilettes à des heures régulières.
Pourquoi ne faut-il pas négliger la constipation ?
La constipation est un trouble qui impacte significativement votre qualité de vie. Elle peut entraîner des conséquences fâcheuses lorsqu’elle n’est pas vite traitée. Les complications ont parfois des symptômes comme la présence de sang dans les selles, ou leurs fuites incontrôlables et épisodiques.
L’occlusion intestinale
Il s’agit du blocage total d’une partie de votre gros intestin. Cette complication de la constipation est souvent provoquée par une accumulation excessive des selles dans les intestins. Elle se manifeste par des vomissements répétés. L’intervention chirurgicale est la solution la plus utilisée pour la traiter.
Les hémorroïdes
Elles sont les conséquences directes de l’accumulation des selles dans les intestins. En effet, la présence permanente des matières fécales bloque la circulation sanguine en exerçant une pression sur le rectum, et provoque des lésions anales. Les hémorroïdes peuvent être très gênantes et douloureuses.
L’incontinence fécale
La trop grande pression exercée par les matières fécales sur le rectum peut perturber, à la longue, le réflexe de défécation et entraîner une incontinence fécale. Vous serez donc, dans ces cas, dans l’incapacité de contrôler vos selles. Il est par conséquent important de traiter dans les délais une constipation, pour éviter son aggravation.