La greffe de cheveux est au goût du jour. Et nombreux sont ceux qui n’hésitent pas à voyager sur des pays spécialisés dans ce type d’intervention pour se faire opérer. Mais pourquoi cet engouement soudain ? Sans doute à cause de la montée du nombre de cas de calvitie, d’alopécie et d’autres maux entraînant la perte totale ou partielle des cheveux ou des poils. Quand procéder à ce type d’intervention ? La réponse dans les prochaines lignes.

Greffe de cheveux, qu’est-ce que c’est réellement ?

La greffe de cheveux est une opération consistant à implanter des cheveux dans le cuir chevelu. Le principe est simple. Le spécialiste fait un prélèvement de cheveux dans la partie de la couronne arrière, une zone où les cheveux ne chutent presque jamais, puis les réimplante vers l’avant au niveau du front et de la tonsure.

Les greffes réalisées autrefois (anciennes greffes appelées mini-greffes) étaient trop larges et rendaient les patients inélégants du fait de leur manque d’esthétique. Aujourd’hui, les greffes (implants) capillaires se font cheveu par cheveu avec beaucoup plus d’esthétisme. Plusieurs séances sont nécessaires pour y arriver, mais après une période de croissance, le patient retrouve définitivement une chevelure dense et naturelle. En revanche, avant d’envisager une greffe de cheveux, il faut réellement déterminer si elle est nécessaire et essayer de faire un diagnostic pour avoir une idée de l’état de son cuir chevelu. Beaucoup de cabinets en la matière, comme celui du Dr Eric Bouhanna, proposent des services de diagnostic en ligne pour faciliter la tâche aux potentiels patients.

À quel moment envisager un implant capillaires ?

Plusieurs paramètres doivent être pris en compte avant une greffe de cheveux. Ce sont en fait ces éléments qui détermineront si le patient est prêt à subir une intervention du genre.

Tout d’abord, il faut s’assurer que la perte de cheveux au niveau du patient est définitive. Car, vous le saviez peut-être, plusieurs facteurs en sont à l’origine et tous n’entraînent guère une perte irrémédiable des cheveux. Par exemple, une fatigue générale, une allergie à certains médicaments consommés, un manque de fer ou de vitamines, l’anxiété et le stress ou encore certaines maladies de la thyroïde sont autant de facteurs qui peuvent causer une chute de cheveux sans pour autant inhiber définitivement leur repousse. Selon les saisons, on peut également observer une raréfaction des cheveux chez certaines personnes. En tenant compte de ces facteurs naturels de perte de cheveux, il faut envisager une greffe après diagnostic d’un spécialiste concluant une perte définitive de ceux-ci.

L’autre élément à prendre en compte avant de songer à une greffe de cheveux, c’est l’âge du patient. Entre 25 et 65 ans, les experts estiment que la plupart des individus perdent 50 à 60 % de la densité de leur chevelure sur le dessus du crâne. Selon eux, il ne s’agirait pas forcément de calvitie, mais seulement d’une perte passagère. Inutile donc d’accourir vers un cabinet d’implants capillaires pour se faire greffer des cheveux dès que vous remarquez un vide au centre de votre tête un matin. D’un autre côté, vous devez savoir que la chevelure évolue avec l’âge. Les cheveux étant regroupés dans des follicules qui en contiennent plusieurs, ces derniers perdent avec le temps un voire deux cheveux ; les autres restent cependant en place. Ce qui explique une perte de densité avec l’évolution de l’âge sans qu’on parle de calvitie.

Le malaise exprimé par le patient est également un élément majeur à prendre en compte avant de penser à une greffe de cheveux. Cette dernière est censée être une solution à un inconfort ressenti par celui-ci. Sa volonté doit donc primer et pas celui de son entourage.

Le niveau de dégarnissement détermine lui aussi s’il faut procéder à une greffe de cheveux ou non. La calvitie, ou encore l’alopécie, ne se développe pas de la même manière chez tous les individus et peut affecter plusieurs zones capillaires (vertex, golfe, tonsure…). Selon le niveau d’évolution du dégarnissement, le spécialiste peut envisager une méthode de greffe spécifique pour traiter comme il se doit le mal.

Autres critères à prendre en compte avant d’envisager une greffe d’implants capillaires

Mis à part les paramètres principaux mentionnés ci-dessus, plusieurs autres critères peuvent être pris en compte avant d’envisager une intervention capillaire.

Il y a par exemple la qualité de la partie donneuse. La greffe se servant des cheveux restants du patient, la qualité des zones où il en reste doit être examinée à fond pour garantir de meilleures chances de réussite de l’opération. C’est un critère qui détermine également la technique de greffe à utiliser.

Par ailleurs, le patient devra aussi subir des examens complets afin de savoir s’il souffre d’une pathologie ou d’un mal quelconque pouvant entraver le processus de guérison d’une perte de cheveux passagère. Cette série d’examens permettra également de vérifier si l’organisme du patient est apte à faire repousser les cheveux après l’intervention.